Description
La récente situation d’urgence liée à la COVID-19 a façonné les performances économiques dans tous les secteurs, et le secteur de la pêche et de l’aquaculture ne s’est pas effondré. La nécessité de protéger contre les risques a toujours été primordiale pour les opérateurs économiques, mais la COVID-19 a accentué la nécessité d’obtenir une couverture des risques sanitaires. À cet égard, l’Union européenne a rapidement modifié l’article 35 du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche [règlement (UE) no 508/2014], y compris les «crises de santé publique» parmi les causes considérées comme valables pour l’indemnisation dans les fonds de mutualisation. Dans le présent document, nous analysons l’évolution du règlement no 508, en mettant l’accent sur l’article 35 et ses modifications les plus récentes, afin de comprendre si la nouvelle réforme répond aux besoins du secteur de la pêche en Italie, l’un des deux seuls États qui ont documenté dans leurs plans opérationnels leur intention de mettre en œuvre des fonds de mutualisation. Les travaux ont comporté une analyse empirique par l’utilisation de statistiques multivariées réalisées auprès de 61 parties prenantes italiennes. Plusieurs profils d’entreprises ont été identifiés, puis la probabilité de souscrire à un fonds de mutualisation a été estimée sur la base de l’accent mis sur les crises sanitaires. Les travaux soulignent que les modifications répondent aux exigences du secteur en ce qui concerne l’amélioration des clauses relatives aux fonds de mutualisation, mais qu’elles ne constituent pas encore un outil attrayant pour le marché italien.
Details
- Original Author(s)
- Vecchio, YariDi Pasquale, JorgelinaPauselli, GregorioMasi, MargheritaAdinolfi, Felice
- Topic(s)
- Santé animale et santé publique, Données et suivi, Cadre réglementaire et administratif
- Geographical Coverage
- Country-specific
- Country-specific
- Italy
- Date
- November 22, 2021
- Source