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EU Aquaculture Assistance Mechanism

Protection du télépoisson contre les maladies infectieuses par l’administration orale des vaccins: Mise à jour 2021

Description

L’immersion et l’injection intrapéritonéale sont les deux méthodes les plus couramment utilisées pour la vaccination des poissons. Étant donné que les deux méthodes exigent que les poissons soient manipulés et, de ce fait, accentués, l’administration orale de vaccins en tant que compléments alimentaires est souhaitable. En outre, en ce qui concerne la revaccination (stimulation) des poissons adultes détenus dans des stylos nets, l’administration orale de vaccins est probablement la seule méthode réalisable pour obtenir une protection adéquate contre les maladies sur de longues périodes. La vaccination orale est considérée comme une méthode appropriée pour l’immunisation massive de populations de poissons importantes et sensibles au stress. En outre, les vaccins par voie orale peuvent de préférence provoquer une immunité muqueuse, ce qui est particulièrement important pour les poissons. Les formulations expérimentales de vaccins par voie orale comprennent à la fois des antigènes, des virus et des bactéries non encapsulés et encapsulés. Pour mettre au point un vaccin oral efficace, les antigènes souhaités doivent être protégés contre les environnements difficiles de l’estomac et de l’intestin afin qu’ils puissent rester intacts lorsqu’ils atteignent l’intestin/intestin inférieur où ils sont normalement absorbés et transportés vers des cellules immunitaires. La méthode d’encapsulation la plus couramment utilisée est l’utilisation de microsphères d’alginate qui peuvent fournir efficacement des vaccins à l’intestin sans dégradation. Parmi les autres méthodes d’encapsulation figurent l’encapsulation de chitosane, le poly D, l’acide L-lactide-coglycolique et l’encapsulation liposome. Seuls quelques vaccins oraux commerciaux sont disponibles sur le marché, y compris ceux contre le virus de la nécrose pancréatique infectieuse (IPNV), le virus de la carpe viremienne printanière (VPC), le virus de l’anémie infectieuse du saumon (VAIS) et le Piscirickettsia salmonis. Cet examen met en évidence l’évolution récente de la vaccination orale chez les poissons téléost.

Details

Original Author(s)
Bøgwald, Jarl
Dalmo, Roy A.
Topic(s)
Santé animale et santé publique, Bien-être des animaux
Geographical Coverage
International
Date
October 10, 2021
Source