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EU Aquaculture Assistance Mechanism

FAQ

Sur la page FAQ, vous trouverez plusieurs exemples de questions et de réponses correspondantes. En outre, de nombreuses ressources sont disponibles sur la plateforme AAM pour répondre aux questions susceptibles de se poser sur l’aquaculture.

Si vous ne trouvez pas votre réponse dans la liste FAQ, l’équipe peut être contactée au moyen du formulaire en ligne ici.

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FAQ (24)

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  • 11. L’aquaculture en mer est-elle réalisable et que faut-il le développer?

    Oui, c’est faisable, mais des problèmes techniques, d’ingénierie et de coûts subsistent. Le développement futur de l’aquaculture océanique en mer ou exposée dépendra de la technologie mise en œuvre pour surmonter les conditions extrêmes du climat océanique, des problèmes logistiques d’apport de nourriture et d’autres intrants dans l’exploitation, du développement de plateformes de travail en mer et du contrôle à distance des plateformes basées sur l’internet des objets (IdO) pour communiquer et gérer les plateformes au moyen de systèmes d’optimisation fondés sur l’intelligence artificielle.

  • 12. Qu’est-ce que l’aquaculture multitrophique intégrée (IMTA) et est-elle suffisamment développée pour le développement industriel?

    L’aquaculture multitrophique intégrée (IMTA) est un type d’aquaculture dans lequel plusieurs espèces aquatiques de niveaux trophiques différents (poissons, algues marines, crustacés ou autres invertébrés, par exemple) sont élevées à proximité immédiate dans le même système de production afin d’améliorer l’efficacité, de réduire les déchets et de fournir des services écosystémiques, tels que la biodépollution.

    Les «orientations stratégiques pour une aquaculture plus durable et compétitive dans l’Union européenne pour la période 2021-2030» promeuvent l’IMTA, parmi d’autres types d’aquaculture les plus bénéfiques pour l’environnement et le climat.

    L’IMTA peut couvrir de nombreux types différents de systèmes aquacoles, tels que les systèmes aquacoles terrestres (par exemple, les étangs) et les systèmes de stylos à filets (par exemple, la combinaison de piscicultures avec des systèmes de production de mollusques bivalves et d’algues marines situés hors du fond et sur le fond). Toutefois, l’objectif est toujours d’accroître la durabilité environnementale, la stabilité économique et l’acceptabilité sociale, dans le cadre d’approches globales et d’économie circulaire.

    Les systèmes IMTA améliorent la durabilité de l’aquaculture en imitant les cycles naturels des nutriments. Dans ces systèmes, la matière organique qui n’est pas utilisée par une espèce, comme le poisson, devient une ressource pour d’autres, comme les algues marines et les mollusques, qui utilisent les nutriments pour la croissance. L’efficacité du système dépend de facteurs environnementaux, tels que les niveaux de nutriments dans la zone, la disponibilité des denrées alimentaires et l’hydrodynamique.

    Plusieurs défis subsistent en ce qui concerne l’adoption de l’IMTA. Par exemple, conformément à la législation de l’UE, les animaux d’aquaculture ne peuvent pas être des aliments pour animaux sous forme de déchets, ce qui signifie que le cadre juridique en vigueur invalide les modèles dans lesquels les poissons sont combinés avec certaines espèces filtrantes et détritivores (espèces à faible trophique comme mollusques bivalves et concombres marins) qui recyclent les nutriments provenant des aliments pour poissons non consommés et des fèces. Afin d’évaluer ces défis et de contribuer à les relever, l’UE finance plusieurs projets sur IMTA, tels qu’Astral (https://www.astral-project.eu/) et AquaVitae (https://aquavitaeproject.eu/).

  • 13. Quels sont les produits de l’aquaculture les plus produits dans l’UE?

    En 2020, la production aquacole de l’UE a atteint un total de 1,2 millions de tonnes, pour une valeur de 3,9 milliards d’euros. À cette époque, les principales espèces aquacoles produites étaient les moules marines (19 % de la production totale de l’UE), la truite arc-en-ciel (17 %), les moules bleues (11 %), les huîtres creuses du Pacifique (9 %), la dorade royale (8 %), les moules méditerranéennes (7 %), le bar européen (7 %), la carpe commune (7 %) et le thon rouge de l’Atlantique (3 %). Ces neuf espèces représentent 87 % de la production aquacole totale de l’Union en poids (CSTEP 22-17-UE).

  • 14. Quels sont les avantages concurrentiels de l’aquaculture européenne?

    Les produits de l’aquaculture de l’UE sont produits selon des normes de qualité et de durabilité élevées, car il existe un vaste corpus législatif de l’UE couvrant différentes questions auxquelles les producteurs aquacoles doivent se conformer (par exemple, la législation sur la santé animale, le bien-être des animaux, la sécurité des denrées alimentaires, la sécurité des aliments pour animaux, les traitements vétérinaires, la qualité de l’eau, la législation sur l’introduction d’espèces non indigènes ou localement absentes, etc.).

  • 15. Quelles espèces aquacoles sont les plus prometteuses pour diversifier la production aquacole de l’UE?

    Des recherches sont en cours à ce sujet. Par exemple, le projet «Diversify», financé par l’UE, a identifié les espèces les plus importantes pour accroître la diversification productive de l’aquaculture européenne Meagre (Argyrosomus regius), grand amberjack (Seriola dumerilii), pikeperch (Sander lucioperca), flétan de l’Atlantique (Hippoglossus hippoglossus), poisson-poisson (Polthe ion americanus), rouget gris (Mugil cephalus). D’autres projets financés par l’UE étudient également le potentiel de diversification des espèces, y compris des espèces à faible trophique [voir AquaVitae (https://aquavitaeproject.eu/)]. La diversification doit être entreprise en tenant compte de la demande du marché et du commerce international des produits alimentaires d’origine aquatique.

    Les algues offrent un potentiel important, mais la production en Europe reste actuellement faible. La Commission a adopté en 2022 la communication intitulée «Vers un secteur européen des algues fort et durable», appelée initiative de l’UE sur les algues (https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_22_6899), qui vise à libérer le potentiel des algues dans l’Union européenne. La communication propose 23 actions pour créer des conditions propices à l’industrie afin de lui permettre de devenir un secteur robuste, durable et régénérateur, apte à répondre à la demande croissante de l’UE. La plateforme européenne des parties prenantes dans le domaine des algues, EU4Algae (https://maritime-forum.ec.europa.eu/en/frontpage/1727), vise à accélérer le développement d’une industrie européenne des algues et à promouvoir les algues pour la nutrition et d’autres utilisations auprès des consommateurs et des entreprises de l’UE.

  • 16. Quel pourcentage de produits de la pêche consommés dans l’Union européenne (UE) provient de l’aquaculture, tant de l’UE que de pays tiers?

    Les produits de l’aquaculture représentent 27 % de la consommation de produits alimentaires d’origine aquatique (aquaculture et pêche) dans l’UE. Les produits de l’aquaculture de l’UE représentent 26 % de ceux produits par le secteur des aliments aquatiques (pêche extractive et aquaculture). Le pourcentage de produits de l’aquaculture consommés dans l’UE provenant de l’aquaculture de l’UE est de 37,5 % (bilan de l’approvisionnement, EUMOFA 2022, https://www.eumofa.eu/supply-balance).

  • 18. Quels sont les pays de l’UE qui contribuent le plus à la production aquacole?

    Dans l’EU-27, les pays les plus importants sont l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et la Pologne, avec 70 % de la production aquacole.

    Les pays qui contribuent le plus à la production européenne (EEE39) sont la Norvège (environ 46 % de la production européenne totale), suivie de l’Espagne, de la Turquie, du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie et de la Grèce. Ces sept pays représentent 90 % de l’ensemble de la production aquacole en Europe. (FAO 2022).

  • 19. L’aquaculture se développera-t-elle plus rapidement en Europe (EU-27) ou en dehors de l’Europe?

    Par rapport à la croissance de l’aquaculture au niveau mondial, la production de l’UE a presque stagné.

    Le taux de croissance de l’aquaculture piscicole dans l’EU-27 depuis 2000 est exceptionnellement faible, avec une croissance annuelle de 1,1 % par an (croissance moyenne annuelle) et de 2,8 % des espèces de mollusques. Si l’on tient compte de la Norvège et de la Turquie, le montant total passe à 4 %. Au niveau mondial, la croissance annuelle moyenne de l’aquaculture est de 4,3 %. (FAO, 2022, https://www.fao.org/fishery/en/topic/166235).

  • 20. Qu’est-ce que l’aquaculture de précision?

    L’aquaculture de précision est une approche sophistiquée sur le plan technologique dans le secteur aquacole, qui vise à intégrer des outils et des méthodologies avancés pour renforcer l’autonomie du suivi des variables biotiques et abiotiques dans les installations, favorisant ainsi une gestion plus efficace des exploitations. L’objectif est de relever les normes en matière de bien-être animal, d’atténuer les incidences sur l’environnement et de renforcer la viabilité économique des installations aquacoles. L’aquaculture de précision vise à donner aux producteurs les moyens de surveiller plus efficacement et de documenter les processus biologiques inhérents à leurs installations et se caractérise par l’intégration de technologies de capteurs de pointe, de méthodes d’analyse statistique et de technologies sophistiquées de l’intelligence artificielle (IA).